Foodprint lance officiellement, le 13 octobre 2022, le retour à la consigne dans le secteur alimentaire.
La startup liégeoise se positionne en tant que pionnière dans la distribution de produits alimentaires en bocaux consignés, et ce, afin de promouvoir une économie circulaire et une alimentation zéro déchet. Pour cela, Foodprint propose une solution simple et efficace d’accès au système de consigne, tant pour les producteurs que pour les consommateurs.
Le concept est simple : les différents produits vendus sous la marque Maria & Franz sont conditionnés dans des bocaux en verre consignés d’une valeur de 0,15euros.
En pratique, Foodprint fournit à ses partenaires les bocaux consignés. Ceux-ci sont remplis par les producteurs. Ensuite, l’entreprise liégeoise confie l’étiquetage, la préparation des commandes et le réassort des magasins partenaires à l’atelier protégé d’Eupen.
Lorsqu’il a terminé son produit, le consomm’Acteur ramène le bocal dans un point de collecte pour récupérer sa consigne. Les bocaux vides sont, par la suite, récupérés par Foodprint qui collabore avec le centre de lavage industriel Bring Back pour le nettoyage des contenants. Enfin, ils seront remis sur le marché.
Ainsi, la marque Maria et Franz effectue un retour moderne aux techniques déjà utilisées à l’époque de nos grands-parents, tout en respectant des standards de qualité.
Pour son lancement la marque Maria & Franz regroupe six producteurs :
• Conserverie et Moutarderie Belge de Raeren (tartinades, sauces, vinaigrettes, plats préparés)
• Daphné Oil de Theux (olives)
• Confitures by Juliette de Saint-Ode (confitures)
• Nectar & Co de Fernelemont (miel)
• Millésime de Liège (chocolat)
• FairFood de Freiburg (oléagineux)
Avec la marque Maria et Franz, l’idée est de développer une économie circulaire en proposant des produits :
- issus d’un collectif de producteurs de qualité,
- zéro déchet grâce à un emballage consigné,
- réduisant l’émission carbone de 79%,
- végétariens et biologiques,
- emballés de manière inclusive par un atelier protégé.
Cette solution répond à la problématique conjoncturelle de l’augmentation du prix du verre et de la pénurie qu’il connait. De plus, laver les bocaux en Belgique est un avantage économique pour le pays. En effet, le recyclage du verre doit, actuellement, être fait à l’étranger en raison de l’absence de verrier en Belgique.
Parce que l’environnement est l’affaire de tous, le nombre de magasins qui adhèrent à notre concept ne cesse d’augmenter. Les consommateurs sont également, de plus en plus, à la recherche de nouvelles alternatives respectueuses de l’environnement et du monde de demain.